Un week-end édifiant : je suis désormais persuadé de vivre dans une ville où chercher à comprendre ce qui s'y passe est aussi inutile qu'impossible.
Exemple le plus frappant : mes voisins
Premier réveil dans mon nouvel appart' à Kreuzberg, fenêtres ouvertes, je donne sur un petit jardin qui donne sur des petits jardins et ainsi de suite... Bruits d'oiseaux, et de chèvres. Oui de chèvres, je me suis demandé un instant si je fumais bien juste une clope, mais je n'ai pas rêvé. Une rapide enquête de voisinage m'a permis d'identifier la source d'un tel bug dans la matrice (je suis en pleine ville, centre de Berlin).
En me baladant dans ma rue, j'ai découvert à 10 mètres de mon porche un petit chemin de terre, qui mène à une cabane au milieu d'un terrain vague. Un manège, quelques poneys, une mare à canards avec ses oies et ses poules, un enclos avec des moutons, et... la chèvre.
Et tout ça presque sous mes fenêtres !
Possibilité de rentrer dans la cabane boire un café ou un thé - bio, cela s'entend - Tous les bénéfices seront reversés à la ferme.
Y'a pire comme voisins.
A suivre : un petit post-report du week-end qui a encore été très mouvementé ; Hotel Bar avec des extraterrestres pour mon anniversaire, Jägermeister et soupe populaire bobohype, Panorama et Berghaim pour le côté teuf dans une centrale thermique (fou), fatigué ?
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