Hier, deux illustrations des différences profondes entre les modes de vie berlinois et parisiens.
Un hors-série du très sérieux Frankfurter Allgemeine consacré aux études. Amusant puisque dans les pages de conseils par branches porteuses on trouve les habituelles 10 pages pour banque/finance, la même pour le marketing, et directement après... 10 pages sur les métiers de la musique, suivis de 10 autres pages sur littérature et édition. Y'a pas que les sous dans leur vie...
On a aussi fêté les 4ans de la Möbelfabrik, un endroit bien fou à Rosenthaler Platz (Brunnen Str. 10). Pour ceux que ça tente, ça continue encore ce soir et demain soir, avec notamment Stylewalker en dj set samedi. On y a rencontré Niklaas, un pote d'Hélène... 40 ans bientôt, suédois berlinois, un gosse, bosse dans les fibres optiques la journée, mixe et joue du sax la nuit, entre deux pétards. Accompagné de ses potes aux platines : un dentiste et son assistante, normal.
Ici les gens ne bossent pas pour rien : juste de quoi subvenir au plus important - la vie en dehors du boulot, pouvoir continuer à profiter de Berlin, peu importe que le compte en banque soit fourni, tant qu'il n'est pas dans le rouge et que je peux vivre décement, en m'éclatant à 100%.
Un truc qu'on a du mal à imaginer en France, ou alors ce mec là est tout de suite un marginal.
C'est aussi pour ça que j'adore Berlin. Quand j'en parle en général on me dit que je suis un Bab.
Ich bin ein Bab!
Rédigé par : Didier | 02 décembre 2006 à 08:35