Ich bin un beignet

Charge(s)

Début d'année mouvementé à Berlin.
Je repars vendredi pour une semaine à Paris, mais j'ai quand même eu le temps de :

• Passer au Burger King
• Bosser mon partiel de stratégie
• Bouffer un Döner
• Réviser mon partiel de stratégie
• Dîner chez Hannes (foie gras en entrée, coq au vin, mont d'or, galette des rois faite maison)
• Boire du bon vin (cf dîner chez Hannes)
• M'arracher les cheveux sur mon partiel de stratégie
• Lettredemotivationner et Cévéiser
• Déguster une soupe à l'Intersoup
• Faire du vaudou avec mon cours de stratégie
• Tourner un clip pour Bushido (l'équivalent allemand de Booba, sisi... mea culpa)
• Passer au Bergstueb'l, à l'Hotel Bar, au Pony Bar, en moins de 2H30
• Stratégiser
• Choper un rhube
• Kiffer le 103 avec Radioclit feat. Ears
• Regarder les 4 premiers épisodes de 24 saison 6
• Réussir ou rater mon partiel de stratégie

J'en passe et des meilleures, et il me reste encore 2 jours.
Et vous ? Ahah !

Samstag : Radioclit @ 103 Club

On commence bien l'année avec la soirée "Please, believe the hype" (je veux savoir qui est responsable/coupable du nom). Un titre pourri, mais un line-up qui va faire du bien à mes oreilles.
Radioclit débarque de London pour satisfaire les petites berlinoises, autant dire qu'on est encore bon pour passer la nuit dehors...

Ca se passe au 103 (Schlesiches Tor) et t'as pas intérêt à rater ça !

Radioclit, c'est Etienne aka dj Tron, et Johan, membre aux dents dorées des Stacs Of Stamina. Les deux t'offrent en prime du bon podcast, enfin quand ils sont pas trop flemmards (ça fait un bail d'ailleurs).
Check out TheirSpace for gooooood sound...

Ah et puis aussi ils viennent de sortir un maxi : Mature Macho Machine, avec plein de gens bien dessus, mais tu l'as peut-être déjà écouté sur la tape II de Cuizinier...

Stil In Berlin

Après FaceHunter, un petit tour chez StilinBerlin, même concept, mais cette fois-ci exclusivement dédié à Berlin.
L'occasion de se faire une idée plus précise des gens qu'on peut cotoyer dans la rue ou dans les endroits branchés (=n'importe quel bar, le concept de hype n'est pas très prisé ici, c'est plus un état général).
Des modèles qui ne sont pas nécessairement exceptionnels, juste le quidam moyen, et ça suffit amplement.

Si j'avais un APN, je m'attaquerais volontiers à la tâche, je ne serais pas de trop pour essayer de rendre une image de ce que représente le style dans une ville ou chaque individu n'obéit qu'à la seule dictature de ses envies.

Tzouruk !

Une soirée d'adieux déchirante et déchiré, un avion BEAUCOUP trop tôt, une boîte de thon envalisée in extremis, et c'est reparti pour un tour.
Retour à Xberg, rangement vital de chambre ("Je rangerai en revenant" -> ERREUR), retrouvailles avec chat et autres colocs.
Bonne nouvelle du jour : on a de nouveau un machine à laver le linge.

Aprèm en mode coma post-éthylique, dîner à Prenzlauer Berg et rapide remise en bière à l'Intersoup (Schlieman Str. 31), endroit que je risque de transformer en mon salon pour l'hiver.

Il pleut, et il fait honteusement chaud.

Ca fait du bien de revoir mes punks et mes dealers ("mes" ≠ "les miens"), bizarrement bien plus accueillants et dénués d'agressivité que le parisien moyen.

Et oui, encore un post rempli avec du rien...

A NEW CITY GUIDE | BERLIN // fin de Paris

Lien: A NEW CITY GUIDE | BERLIN.

Tout est dans le titre...
Il y avait déjà les versions online des différents journaux berlinois, ainsi que la francophone Gazette de Berlin, il faudra compter avec ce site alimenté par différents acteurs de la scène culturello-artistico-branchouille de Berlin.

Bonne nouvelle donc, même si je n'ai toujours pas trouvé l'équivalent d'un vodkacoca ou même d'un parissi.

Il existe aussi une version parisienne, légèrement trustée par le Rex.
De ce côté-là d'ailleurs, je profite de mes derniers jours en France pour faire le plein de classiques esthétiques avant de retrouver la "beauté" de Berlin, différente mais bien réelle. Et puis je bouffe bien aussi. Avant le retour de la Wurst (Episode II)

Au programme avant vendredi : finissage CV et LM, raclette, commençage révisions, Hotel Amour, shopping, andouillette et bon vin.

Gesichtsjäger

Lien: Face Hunter: BERLIN - intersoup, prenzlauerberg, 12/29/06.

Ce mec passe sa vie à se balader en mode easy shoot. De Paris à NYC en passant par Berlin, Zürich ou London, il réussit à te choper un concentré de style [staïle] plus ou moins fashion, plus ou moins trash, mais toujours très... schicki-micki.

Ces jours-ci il traîne à l'est, donc si tu es aussi bien sapée que M.I.A. et de préférence au moins aussi jolie, tu risques bien de te faire spammer ta ptite tête sur le net.

Dimanche nuit

Donc.
Vendredi, on organise la soirée avec Bat' et Nono. A l'arrache, j'oublie de prévenir la moitié des gens que je voulais inviter, et mon durdur externe avec toute ma musique dans la foulée.
Pas mal de monde, une centaine au plus fort de la nuit, pas beaucoup dormi.

Samedi rangement et nettoyage, agrémenté de parlotes siesteuses dans le noir.
Je tente un saturday night off en mode early dodo, peine perdue, ma porte cochère se remet à fonctionner et je me retrouve à la rue, direction Treptow pour une WG party et un lit à la clé.
Pas dessus du voyage, l'appart est fou, les gens aussi, mais bon je succombe au bout d'1/4 d'heure ; la fa
ute à la tarée-cokée de service qui ne jure que par les pin-ups d'hélicoptères. Lichtenberg ô mon amour je redécouvre les joies de Morphée et de ses bras si doux.

Dimanche comme un dimanche, j'en oublie presque Momo qui se rappelle tardivement à mon bon souvenir, juste le temps de filer le ventre vide à l'Arena. Concert rock, très propre, très Morrissey, trop propre ? On croise Daniel (Brühl), décidément partout, et toujours aussi simple, pas le style à réclamer un traitemant vip.

Passage par la case Bergstüb'l, TannenZäpfler et cosmopolites habituels ou non, je sombre, envie de dormir.
Rentrage par Nachtbus, soupe aux champis, au lit, et plus de sommeil.

Depuis ? J'erre dans mon kingsize.

Demain sera caféiné ou ne sera pas. D'autant plus que j'ai du boulot...

Bof, pas le temps

Un mot rapide, pas beaucoup de temps puisqu'il faut que je me fasse belle pour le concert de Morrissey...
Semaine(s) en accéléré avec regain de boulot, toujours cette ****** d'insomnie, de la musique, des fêtes (notamment la EdBanger night au 103 et notre Xmas party à nous vendredi soir).
Deux régimes en baisse : l'alcool (c'est bien) et le sport (c'est moins bien).
Rencontré beaucoup de gens, parlé mieux allemand, et enfin un soupçon de Heimweh, tombe à pic, je rentre vendredi en France.
Promis, un post-report plus détaillé ce soir si j'ai la forme.

A venir cette semaine : du boulot (un rendu pour mardi), du repos, du sport et des courses de Noël.

From Paris to berlin

Désolé Caroline, celle-là je te la vole, mais elle est tellement.......
Rentré ce soir en Nachtbus de chez Hannes, je n'ai croisé que des français, alors je me permets...

Mode de vie

Hier, deux illustrations des différences profondes entre les modes de vie berlinois et parisiens.
Un hors-série du très sérieux Frankfurter Allgemeine consacré aux études. Amusant puisque dans les pages de conseils par branches porteuses on trouve les habituelles 10 pages pour banque/finance, la même pour le marketing, et directement après... 10 pages sur les métiers de la musique, suivis de 10 autres pages sur littérature et édition. Y'a pas que les sous dans leur vie...

On a aussi fêté les 4ans de la Möbelfabrik, un endroit bien fou à Rosenthaler Platz (Brunnen Str. 10). Pour ceux que ça tente, ça continue encore ce soir et demain soir, avec notamment Stylewalker en dj set samedi. On y a rencontré Niklaas, un pote d'Hélène... 40 ans bientôt, suédois berlinois, un gosse, bosse dans les fibres optiques la journée, mixe et joue du sax la nuit, entre deux pétards. Accompagné de ses potes aux platines : un dentiste et son assistante, normal.
Ici les gens ne bossent pas pour rien : juste de quoi subvenir au plus important - la vie en dehors du boulot, pouvoir continuer à profiter de Berlin, peu importe que le compte en banque soit fourni, tant qu'il n'est pas dans le rouge et que je peux vivre décement, en m'éclatant à 100%.

Un truc qu'on a du mal à imaginer en France, ou alors ce mec là est tout de suite un marginal.