Ich bin un beignet

En fait le lundi aussi...

Rectification sur le sujet du lundi...
Jolikiwi a parisiennement raison de dire qu'on peut faire plein de trucs, surtout quand je m'aperçois que j'ai raté le concert de Air hier soir à la Postbahnhof... Tant pis, de toute façon c'était cher et ça valait pas mon gratin...
Au sujet de leur dernier album, et ben je suis pas déçu, loin de là, la dodo-musique parfaite, légèrement pétardisée et on passe une bonne soirée à bouquiner (je me pépéïse en ce moment, vous l'aurez remarqué).
Comme dirait l'autre : "un voyage intersidéral entre mélodies tonales et envolées psychédéliques" (Il va chercher çà où le critique de je sais plus quel mag de musique ???!! Faut vraiment être perché)

Ce soir, les berlinois argentés iront poser leurs oreilles au même endroit (la grande friche derrière Ostbahnhof) pour profiter d'un mardi électro avec LCD Soundsystem. Ne me demandez pas le prix, je sais juste que c'est trop cher pour moi ! Donc si tu veux m'offrir ma place, je serai ravi de t'accompagner et même de mettre un jolie photo de toi ici !

A priori on ira plutôt patauger dans le sable, dans cet affreux bar d'Alex qui reçoit tout ce que Berlin compte de jeunes américains transhumants en mal de karaoké, mais qui te fait une caïpi à tomber par terre pour rien du tout. Tout ça avec de la musique de merde.

A propos de bar, les berlinois sont sous le choc : un gamin de 16 ans s'est fait la tournée des grands ducs la semaine dernière et a terminé en coma éthylique après 52 shots de téquila, record dûment établi par ses imbéciles de potes.
Une polémique a tout de suite jailli : les shot... 2 ou 4cl ??
Nan mais parce que ça fait une différence d'1L quand même ! Et autant à 2L il peut être fier, autant à 1L je connais pas mal de monde qui relève le défi à l'aise.
Tout ça pour dire que Berlin pense interdire la vente d'alcool aux mineurs, y compris la bière, un peu dur dans une ville où tout le monde prend le métro la Becks à la main...

Métro-Boulot-Rio (Berlin)

Beignet en mode light pour cause de partiels.

On trouve quand même le temps pour un week-end mouvementé après le calme realtif de la semaine.

Vendredi, on fête le départ de Jean chez Baptiste. On termine couverts d'oeufs et de bière, ça évitera aux voisins de réitérer leur attaque surprise.

Samedi en deux temps.

Un temps rugby, au pub, avec des irlandais. Et un irlandais ça fait du bruit. Surtout quand ça gagne. Surtout contre l'Angleterre. Surtout dans le stade "Bloody Sunday". Beaucoup de bruit donc.
La France gagne, l'occasion de reprendre une pinte d'être content

2ème temps. On retourne chez Baptiste achever ce qu'on avait commencé la veille (la bière, pas les oeufs).
Le temps de se pomponner, attrapage de Nachtbus, direction le Rio pour la soirée Get the money and run.

Le Rio c'est un peu le club underground hype de Berlin. Une déco qui rappelle ma salle de bain ou au mieux une salle de boxe clandestine, des dragqueens en guise de chauffeurs de salle, et des freaks ultra-stylés pour remplir tout ça. Niveau musique, c'est du très lourd ; on retient notamment la jolie djette qui nous balance le Gasolina remix de Radioclit - effet nuke garanti. L'adresse : Chaussee Str. 106. Je mets carrément un 17/20.

© Facehunter




Dimanche comme un dimanche, calme.
On prend le temps de se faire une Weinerei, et même un verre ou deux au Zu mir oder zu dir ("chez toi ou chez moi"), ce bar sympa et branchouille de la Lychener Strasse, déco disco-DDR.

Lundi, mauvaise nouvelle stagesque (et oui, je cherche un stage, donc si tu es blonde à forte poitrine patron d'une boîte du cac 40, d'un cabinet de conseil en strat' ou d'une boîte de venture capital, conctacte moi ! ) pour cause de corse des montagnes, je me comprends.

Mardi, concert de Nouvelle Vague à la Kulturbrauerei.

Et ben j'en avais du temps à rattraper !

WG Party

J'imagine que ça doit être la même chose dans la plupart des villes étudiantes : chaque petite chose se transforme très rapidement en occasion de faire la fête.
Berlin ne déroge pas à la règle, d'où la foultitude de "wg parties", ces teufs plus ou moins préparées dans des colocs plus ou moins teufables (la mode est aux néologismes, non ?).

Ca va du pot à effectif restreint dans lequel on reste piégé de longues heures à s'ennuyer, à la "rave à la maison" dans une Fabriketage où les maîtres des lieux font payer l'entrée plus cher que certaines boîtes (mais pas Maria, t'en fais pas tu restes la plus chère de toute).

Les principes de bases sont le plus souvent respectés : ouvertitude (de la porte : chacun ramène ses potes qui eux-mêmes ramènent les leurs, et ainsi de suite), alcoolitude (mieux vaut prévoir large), droguitude (douce et dans les coins, puis plus dure et moins en coin), tarditude (impossible de virer les derniers déchets avant 7h du mat') et enfin bordélitude, le plus important, je vous fais pas de dessin.

Samedi soir, et ben y'avait tout ça.

On ne connaissait pas les gens qui vivaient dans cet appart de fou. Ces gens ne connaissaient pas la moitié de leurs invités, on a décompté pas moins de 8 nationalités.

Un des nombreux balcons était réservé à une exposition de caisses de bières en mode vidage progressif. Un autre aux épanchements d'urine.

Des trucs tournaient dans les joints coins, puis au centre, pendant que d'autres trucs restaient dans les chambres...

Les flics sont venus deux fois, dont une en menaçant de saisir la sono (bravitudement gardée par un groupe de français lourdement ipodisés).

On a perdu un Estonien italophone dans la bataille, retrouvé par un Belge pleindelanguesophone sur les coups de 6h30 en pleine tentative de sofaïsation ("Je ne suis que canapé, vous ne pouvez pas me voir, de toute façon j'ai envie de mourir tellement j'ai mal").

On a passé 4 fois Justice, 8 fois One-Two et 3 fois Radioclit sans perdre un gramme d'ambiance.
Arrivée à la maison à 6h50, sans les clés, attentat à la sonette sur la personne d'un de mes colocs, bilan : 1 mort (le coloc).

Mais surtout, on était dans un appart de dingue, genre folie furieuse que même dans tes rêves tu pourrais pas te le payer en France.

Disclosure : les photos de mon Nokia, et ben la nuit c'est pas encore ça.

Früh, zu früh - (früh = tôt)

life 1.0 :
"       - Tu sors ce soir ?
        - Nan, j'suis charette, je te raconte pas l'horreur ! "

life 2.0 :
"       - Tu sors ce soir ?
        - Nan, j'suis easyjet ! A moi le jetlag à 1050 bornes de Paris... "

Ben ouais, le low-cost, c'est bien, mais les horaires easyjet je ne les digère toujours pas.
Ils font un effort le dimanche : l'avion du matin est à 7h au lieu de 6h30 les autres jours, cool, ça nous fait du lever 5h... Sympa la grasse mat' dominicale !
J'ai bien essayé l'option nuit blanche la dernière fois, moins frustrant, mais beaucoup plus instable au niveau stomacal. Je déconseille le décollage avec 2g dans le sang, d'autant plus qu'avec l'altitude c'est carrément le coma éthylique qui guette.

Enfin bon, arrivée dans Berlin en mode Ségolène chez les Chinois (le blanc qui vire doucement au boueux), quelques restes de neige et de verglas pour le plus grand bonheur de mes nouvelles boots toutes belles, déjà baptisées la veille à coup de seiche bien grasse.

Encore une fois j'aurai juste le temps de m'acclimater puisque je me refais un easyjet express dans 2 semaines à peine pour un entretien à Paris, ich freue mich d'avance...

Dimanche au rattrapage avec brunch au Im Nu, le ptit plan sympa avec brunch gargantuesque sur la Helmholtz Platz. Le tout pour rien ou presque.

Semaine moultikoulti avec panachage boulot et visites, je branche ma perfusion de Redbull dans une heure.

Charge(s)

Début d'année mouvementé à Berlin.
Je repars vendredi pour une semaine à Paris, mais j'ai quand même eu le temps de :

• Passer au Burger King
• Bosser mon partiel de stratégie
• Bouffer un Döner
• Réviser mon partiel de stratégie
• Dîner chez Hannes (foie gras en entrée, coq au vin, mont d'or, galette des rois faite maison)
• Boire du bon vin (cf dîner chez Hannes)
• M'arracher les cheveux sur mon partiel de stratégie
• Lettredemotivationner et Cévéiser
• Déguster une soupe à l'Intersoup
• Faire du vaudou avec mon cours de stratégie
• Tourner un clip pour Bushido (l'équivalent allemand de Booba, sisi... mea culpa)
• Passer au Bergstueb'l, à l'Hotel Bar, au Pony Bar, en moins de 2H30
• Stratégiser
• Choper un rhube
• Kiffer le 103 avec Radioclit feat. Ears
• Regarder les 4 premiers épisodes de 24 saison 6
• Réussir ou rater mon partiel de stratégie

J'en passe et des meilleures, et il me reste encore 2 jours.
Et vous ? Ahah !

Dimanche nuit

Donc.
Vendredi, on organise la soirée avec Bat' et Nono. A l'arrache, j'oublie de prévenir la moitié des gens que je voulais inviter, et mon durdur externe avec toute ma musique dans la foulée.
Pas mal de monde, une centaine au plus fort de la nuit, pas beaucoup dormi.

Samedi rangement et nettoyage, agrémenté de parlotes siesteuses dans le noir.
Je tente un saturday night off en mode early dodo, peine perdue, ma porte cochère se remet à fonctionner et je me retrouve à la rue, direction Treptow pour une WG party et un lit à la clé.
Pas dessus du voyage, l'appart est fou, les gens aussi, mais bon je succombe au bout d'1/4 d'heure ; la fa
ute à la tarée-cokée de service qui ne jure que par les pin-ups d'hélicoptères. Lichtenberg ô mon amour je redécouvre les joies de Morphée et de ses bras si doux.

Dimanche comme un dimanche, j'en oublie presque Momo qui se rappelle tardivement à mon bon souvenir, juste le temps de filer le ventre vide à l'Arena. Concert rock, très propre, très Morrissey, trop propre ? On croise Daniel (Brühl), décidément partout, et toujours aussi simple, pas le style à réclamer un traitemant vip.

Passage par la case Bergstüb'l, TannenZäpfler et cosmopolites habituels ou non, je sombre, envie de dormir.
Rentrage par Nachtbus, soupe aux champis, au lit, et plus de sommeil.

Depuis ? J'erre dans mon kingsize.

Demain sera caféiné ou ne sera pas. D'autant plus que j'ai du boulot...

Un jour ma couette et ce connard de coq décalé

En marge des cours, des fêtes, des galères, des bières, des concerts et de tout le reste, il y a une routine, et oui, comme partout. (en même temps, ces trucs dont je parle, c'est presque la routine)
La routine, c'est ce truc auquel on ne prête même plus attention et qui consomme pourtant la plus grande partie de notre temps. Le but du jeu, c'est souvent de la briser, ou plutôt de se faire croire qu'elle n'existe pas.
Par exemple, une trame de ma routine berlinoise commence de toute façon par le réveil. Ouais, comme tout le monde. Sauf que moi, mon réveil, c'est un vrai coq qui fait beep beep (enfin cocorico), en chair et en plumes. Et ça c'est luxe.
Du coup, une fois qu'il a assez gueulé pour me réveiller (d'ici 1 mois le pauvre sera aphone), je peux balayer le sol de mon bras à la recherche de mes lunettes, de mon ordi et éventuellement d'une clope, si le moment et mes poumons s'y prêtent.

C'est ce que j'appelle le pré-matin, indispensable à toutes mes journées, et tellement invisible.
Voilà, à toi le coq, j'avais envie de rendre hommage.

Dans ma routine, j'aimerais inclure une pratique plus systématique du sport, trop souvent sujet aux aléas météoalcohofatigologiques, mais ça déjà y'a du progrès.

Le Kiez du jour : Tucholskystrasse // Linienstrasse // Auguststrasse
Pas très original, mais j'ai tendance à y passer pas mal de temps en ce moment.
Sbahn Oranienburgerstrasse
A boire et à manger : Kayser Sauzé, Bötzow Privat, et ce petit bar très sympa dont j'ai oublié le nom, en face du Kayser, à côté de l'italien.
A voir : les petites cours qui partent de Oranienburgerstrasse et qui traversent jusqu'à Auguststrasse ; le Ballhaus un peu plus loin, et pis le reste, une balade sympa...

Neues Beaujolais

Il est arrivé !
Contrairement aux idées reçues, nos amis Teutons ne boivent pas que de la bière. 
Historiquement, cette pratique érigée en religion date du XIXème siècle, quand l'ami Friedrich (un ou deux, je ne me souviens plus) a interdit l'importation de café afin de relancer les brasseries allemandes, en banqueroute depuis la découverte du premier or noir.
Une mesure couronnée de succès, puisque quand je dis "allemagne" vous dites "bière". Et quand je dis "poulet" ? Aussi, je sais.
Enfin bon.

Depuis quelques années les allemands sont à nouveau très portés sur le café et ses dérivés, latte macchiatto en tête.
L'effet Starbucks...

Le vin n'est pas en reste, personne ne vous crachera dessus si vous commandez un bon bordeaux, au contraire.
Trouver une bonne bouteille au supermarché relève encore de l'exploit, mais de nombreux cavistes ont ouvert leurs portes, on retient notamment celui de Veteranen Strasse, en face de la Weinerei.
Alors pour ce qui est de demain : "Die Stunde des Beaujolais hat geschlagen" !
Et pour se rattraper, on se tapera une caisse de bière (5 euros les 10 litres) demain.

Quelques bars, français la plupart, propose de fêter dignement l'évènement.
On ira donc écluser quelques verres "Ici et là", un resto ardèchois squatté pour l'occasion par le trio "Par ici" qui propose "die Großen des chanson française".

L'occasion de retrouver, et cette fois-ci volontairement, la colonie française de Berlin, dont je n'ose même plus parler tellement elle est omniprésente. Je ne compte plus les fois où mon wagon de U-Bahn ressemble plus par sa population à un métro parisien.

Oula, du mal à écrire moi aujourd'hui.

tag: beaujolais nouveau, berlin, bière, français, chanson, ici et là,

Mr A @ Prenzlauer Berg

Celui-là ça fait un bout de temps qu'il me nargue, sur la porte du 103Bar.

"Une bonne adresse pour un club sandwich ou une soupe thaie." (Guide Mikelin)

Le 103, c'est d'abord un club sympa de Berlin Est, et puis le proprio a décliné son truc dans un bar de la Kastanien Allee ; il a racheté récemment le Bötzow Privat, un petit troquet berlinois bieeeeeeen sympa.

Merki André !

Panorama, Berghaim, Weinerei, Hotel Bar ...

Les cours reprennent lundi, et on croise encore beaucoup d'étudiants erasmus en quête d'une WG (colocation).
Premiers conctacts avec la fac pour les réunions d'orientation, on retrouve des français un peu partout, l'occasion de partager nos "découvertes" berlinoises et d'écluser quelques bières.

Samedi dernier, on tombe par hasard dans un bar à vin de Mitte qui a mis en place un concept plutôt sympa : tu bois ce que tu veux (une vingtaine de vins différents), tu manges ce que tu veux (soupe et plat unique), et tu payes à la fin, ce que tu veux. Autant dire que c'est totalement impossible à transposer à Paris ; les patrons pensent d'ailleurs à interdire l'entrée aux français, il paraît qu'on mange trop et qu'on paye pas...(??) On croise notamment le sosie du chanteur de Kiss qui se balade entre les tables pour vendre ses spacecakes bio, normal.

Changement de décor avec l'Hotel Bar, un ParisParis en mode kitsch et encore plus intimiste (faut vraiment connaître pour trouver), une adresse fétiche de Hannes, mon nouveau référent Berlinois en matière d'endroits sympas.

Quelques Jägermeisters plus tard (je m'y fais), décision tardive de bouger au Panorama Bar, pas de photos, désolé, mais dans le style je pense que je n'ai jamais vu mieux...
Une ancienne centrale thermo-électrique dans une zone industrielle de Berlin, deux immenses salles avec hauteur sous plafond de plus de 20 mètres, soundsystem délirant pour hard-tech qui fait boum-boum dans ton corps ou electro sympa (mais qui fait quand même un peu boum), des gens déchaînés à moitié à poil, on en revenait pas.
Crevés à 5h15, il y avait encore 20m de queue devant, et une copine américaine restée jusqu'à 8h30 nous a dit que les gens arrivaient encore quand elle partait.

La suite des festivités a donc été un peu plus calme, faut pas déconner non plus...